Aimer sa vie est un choix
Aimer sa vie est un acte concret. C’est le résultat d’une volonté, d’une intention consciente : la décision consciente d’aimer sa vie.
Et à partir de là, s’aligner afin que la vie devienne de plus en plus aimable.
Si je focalise mon regard, et mes pensées, vers ce que je n’ai pas, j’active des émotions de frustrations, voire de la tristesse, de la colère, de la souffrance…
Si je me focalise sur « ce qui est », sur « ce que j’ai », j’ouvre l’opportunité de me sentir comblé·e.
Faire « comme si » ce que je vivais était en réalité l’expression de mon désir le plus profond ouvre des portes vers une sérénité véritable.
Pouvoir voir la beauté en toutes choses.
Retrouver comment la vie m’aime en cet instant.
Faire l’effort, oui, parce qu’à un endroit cela peut nécessiter un effort, prendre la décision de « m’accorder à ce qui est »
« Être en accord avec la vie et s’accorder à la vie. »
Il y a une nuance.
« S’accorder à ce qui est » … c’est une des sagesses reçues aujourd’hui.
Certainement en lien avec l’écriture de l’article en cours (il est ici – j’écris la plupart des articles « éclairages », qui sont inspirés par « au-delà de moi », sur plusieurs jours, parfois plusieurs semaines …)
S’accorder à ce qui est n’a pas vraiment la même signification qu’être en accord avec.
Être en accord est sur le mode passif, c’est un verbe réceptif.
Une reddition. En lien avec le lâcher prise. J’observe ce qui est et je me mets en état d’acceptation. Je lâche. Je me rends.
S’accorder est un verbe actif. Dans cet état, à partir de ce lâcher prise, je prends la décision de faire un pas de plus :
« Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour être en accord avec ce que la vie m’amène ? » …
Surfer sur la vague. Suivre le flow.
C’est répondre à la demande du flux de la vie.
Suivre le flow correspond à la sensation extrêmement agréable de justesse : se sentir au bon endroit, au bon moment, alignés avec « tout ce qui est censé être ».
Appelez-le le plan divin, ou tout simplement votre plan de vie, choisi par votre âme, votre grande conscience…
« Sortir de sa zone de confort et » est à la mode en ce moment.
Il serait préférable de le formuler plutôt de la façon suivante : sortir de son connu.
Sortir du connu peut générer l’inconfort.
Mais le véritable inconfort provient de la résistance à ce qui advient.
Tout n’est qu’une question de regard et de perspectives.
Pensez à regarder le plan d’ensemble.
C’est le temps du dénouement.
Accepter la mouvance et le changement.
Relâcher toute pression et enrichir le moment présent de notre présence équilibrée et consciente.
Le chaos est la base d’une meilleure restructuration
Certaines percées, certains changements de paradigme profonds nécessitent une révolution intérieure.
Et une déstructuration préliminaire.
Il est bon parfois de devoir faire table rase.
On ne rappellera jamais assez cette base de notre expérience d’humain, en conscience : la destination est le voyage.
En soi.
La conscience que nous vivons exactement ce que nous souhaitons vivre, au plus profond, nous amène à connecter une confiance absolue.
Tout est absolument parfait.
À partir de là, nous pouvons vivre tranquille, en paix et en joie.
À partir de là, nous pouvons vivre dans la légèreté.
Apprenez à vivre pleinement la saveur de l’instant.
Quand nous voyons les événements « en conscience » nos choix sont éclairés.
Permettez-vous de vivre sans filet de sécurité :
« Prendre le risque de son bonheur »
Si ces « sagesses reçues » trouvent écho en vous, résonnent et contribuent positivement à votre chemin de conscience, vous pouvez en retrouver d’autres : ici 😉.
Vos commentaires, réflexions et questions sont les bienvenus.
Pascale Douillard-Pourtout
Crédit photo : Chungkuk Bae- Unsplash
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Une réponse
merci Pascale, c’est juste et inspirant